Début de l'affaire : Un étudiant de Stanford publie un rapport dans lequel il affirme que Google traque le surf des utilisateurs de iPhone et de iPad.
Vu le succès du browser signé Apple (55% des smartphones et tablettes) le moteur Google est accusé d'avoir dérogé aux règles de respect de la vie privée de millions d'utilisateurs.
Si l'on s'en tient au motto de Google il s'agirait donc tout simplement d'une "gaffe".
Pour Rachel Whetstone, chargée de communication chez Google, l'utilisation d'une fonctionnalité de Safari est activée lorsque les utilisateurs se connectent avec leur compte Google.
Ainsi des données sur les centres d'intérêts sont collectées pour adapter le contenu publicitaire lors du surf. Par exemple, pour moi, c'est toujours des pubs pour smartphones...
Mais ce qui est reproché à Google c'est de ne pas avoir demandé aux utilisateurs de changer volontairement les paramètres de sécurité pour autoriser les cookies tierce partie.
Au contraire tout s'est fait de manière invisible à l'insu des utilisateurs et c'est ce manque de "tact" qui tracasse.
Après Apple, c'est au tour de Microsoft de suspecter Google d'avoir contourné la sécurité de Internet Explorer (IE).
En réponse, Google a ironisé sur le fait que les standards de sécurité de IE sont "antiques", trop dépassés pour le web tel qu'il est aujourd'hui.
On a pas de mal à croire Google sur ce coup là...
Ceci dit, les choses pourraient s'aggraver pour Google si jamais la FTC (Federal Trade Commission), chargée de mener une enquête, mettait en évidence les allégations de Apple et Microsoft.
Depuis le scandale des applications qui pompent le carnet d'adresse iPhone les accusations de violations de la vie privée en ligne continuent et la confiance des utilisateurs baisse encore d'un cran.
D'un autre côté des compagnies comme Facebook basent leurs revenus sur leur capacité de personaliser leurs offres publicitaires et pour ce faire elles doivent avoir accès à certaines informations.
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