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mardi 20 mars 2012

Independance Day


Tout d'abord je suis désolé de n'avoir pu faire des mises à jour plus fréquentes ces derniers temps.
Malheureusement ma santé ne m'a pas permis de parler de tous les sujets dont je voulais vous parler.
Insha Allah bientôt.
Mais c'est avec plaisir que je poste un petit quelque chose sur l'indépendance de la Tunisie.
C'est une étape majeure. Un marqueur dans l'histoire de la région.
Alors 56 ans et toutes ses dents. Bravo la Tunisie !!!
Je me rappelle plus jeune avoir eu beaucoup d'admiration pour la flotte de tunis air ainsi que pour les fonctionnaires de l'Etat tunisien que j'ai eu l'occasion de croiser.
Généralement je porte beaucoup de sympathie pour les gens qui travaillent pour leurs pays.
Et je sais que pendant un moment certains (pas tous) servaient plutôt un homme ou un parti et plus du tout le citoyen.
J'en ai fait les frais à mon niveau et ce n'est vraiment rien du tout par rapport à ce qui est arrivé aux autres tunisiens.
Mais ceci dit, des gens qui se lèvent le matin pour aller au travail et qui à leur niveau font que le pays tourne ça m'a toujours fasciné.
En ce jour de remémoration de l'indépendance j'ai une pensée pour vous chères et chers représentants de l'Etat.
Bravo à toutes les tunisiennes et tous les tunisiens !! Un grand Merci et une bonne continuation insha Allah



samedi 17 mars 2012

L'homme le plus riche du monde [video]

Après the man who sold the world voici l'homme le plus riche du monde :
Masha Allah

lundi 12 mars 2012

La toute première image d'atomes en mouvement dans une molécule !

Une équipe de recherche de l'Université de Ohio et de l'Université du Kansas a pris la toute première photo d'atomes en mouvement dans une molécule.
Pour ce faire les deux chercheurs, Louis DiMauro et Cosmin Blaga, ont bombardé la molécule avec des impulsions laser à un rythme de 50 femtosecondes (10-15). 
Cette technique s'appelle la diffraction d'electron induite par laser LIED (car elle s'apparente à un modèle de diffraction) et elle a pour but de percuter un electron hors de son orbite (ici jusqu'à l'extérieur de la molécule).
Pour cette expérience les deux chercheurs ont utilisé des molécules d'Azote et d'Oxygène; N2 et O2. Deux molécules basiques qui sont de bon cas d'étude pour la méthode LIED (2 atomes identiques).


Une fois percuté à l'extérieur par le laser, l'éléctron agit comme un flash d'appareil photo lors de son retour dans la molécule.
L'image (ci-dessus) a été prise entre deux impulsions laser c'est à dire dans un quadrillionième de seconde.
Elle montre le mouvement des atomes dans une molécule d'Azote sous forme de la mesure d'un moment angulaire croissant allant du bleu au rose. Le rose représentant les zones le plus en mouvement.


Pour Louis DiMauro cela "marque une première étape non seulement dans l'observation des réactions chimiques, mais aussi de leur contrôle à l’échelle atomique". Il ajoute même que "le plus grand impact pour la science sera quand nous pourrons étudier des molécules plus complexe". Mais de là à l'étude d'une molécule plus intéressante comme une protéine, il y a un long chemin pour le professeur de physique à l'Université de Ohio.


Selon Cosmin Blaga c'est un nouvel outil pour étudier la structure et la dynamique de la matière.
"Ultimement nous voulons comprendre comment les réactions chimiques ont lieu. Afin que, à long terme, il y ait des applications en science des matériaux et même de fabrication de produits chimiques".
Le site TPM (TalkingPointsMemo.com) qui a interrogé Cosmin Blaga affirme que pour le scientifique l'espoir est de pouvoir établir une "nouvelle classe de matériaux qui n'existent pas dans la nature ou n'importe où dans l'univers connu".


Toutefois, c'est plus compliqué qu'il n'y parait et vous pouvez consulter l'abstract sur Nature pour vous faire une idée de leurs travaux publiés le 7 Mars 2012.


Non seulement je trouve ça extraordinaire que de nos jours on arrive à prendre des photos d'atomes en mouvement mais qu'en plus on envisage de contrôler des réactions chimiques à l'echelle d'un electron...
J'espère que ça pourra profiter à l'homme sur le plan médical et lui apporter un meilleur confort matériel.
Etant un peu geek et pas du tout scientifique, honnêtement je ne savais pas ce qu'était une femtoseconde jusqu'au moment de lire cette nouvelle.
Pour moi la division d'une seconde s'arrêtait à la nanoseconde et la technologie la plus poussée était la nanotechnologie.
Mais il semblerait que ce sont des échelles de grandeur (ici on est dans l'infiniment petit) avec lesquelles on va devoir s'acquinter.
Alors pour avoir une idée de ce qu'est une femtoseconde (ou quadrillionième de seconde) voici une approche originale pour se représenter déjà ce qu'est une nanoseconde (10-9) par Grace Hopper :



Combien mesurerait le fil pour une femtoseconde ?


Pour information, Grace Hopper (1906-1992) était informaticienne et amiral de la marine américaine. Elle fut la conceptrice du premier compilateur en 1951 et du langage COBOL en 1959 (Source Wikipedia)


Sources : 
First-ever images of atoms moving in a molecule in captured
How scientists snapped the first images of atoms vibrating in a molecule, un article sur TPM que je vous recommande si vous voulez en savoir plus.


Credit photo : Cosmin Blaga, Ohio State University.

vendredi 9 mars 2012

Le "colorant caramel" contenu dans le Coca-Cola serait cancérigène selon le CSPI


Depuis un bon moment déjà les boissons gazeuses sont sur la sellette.
Récemment des scientifiques de l'Université de Californie avait désigné l'abus de consommation de sucre comme principal coupable de la crise sanitaire mondiale.
A forte teneur en fructose industriel, ces chercheurs avaient même préconisé de limiter la consommation de ces boissons gazeuses en doublant leur prix et en limitant leurs points de vente.
A ce titre, une taxe soda est entrée en vigueur en France le 1er janvier 2012 (11 centimes d'euro pour 1,5L).


Aujourd'hui ce qui est en cause (mais qui divise les scientifiques) est le 4-Methylimidazole ou 4-MEI, une substance chimique qui est contenue dans le Coca Cola.
C'est cette substance qui donne sa couleur brune à la boisson la plus consommée dans le monde.
Dans la liste des ingrédients, cette substance est indiquée soit par "caramel color" soit par "E 150d", tout simplement.
Or, lorsqu'on lit "caramel color" on pense au caramel bonbon et surement pas à une substance qui n'existe pas dans la nature et qui doit être synthétisée. Quand on lit E 150d (ou E150c) on capte rien donc on l'ignore.
Pourtant sur le site des additifs alimentaires le E 150d fait l'objet d'un avertissement sur la nature potentiellement cancérigène d'une de ses molécules.

Mais pour Coca-Cola ce n'est pas la mer à boire et la compagnie basée à Atlanta souhaite s'en tenir au volet réglementaire, c'est à dire en respectant les seuils fixés par les différents Etats.
En ce qui concerne la réglementation californienne "l'OEHHA a décidé qu'une prise quotidienne de 29 µg (microgrammes) de 4-MEI sur une vie est sûre proposant ainsi ce seuil comme Niveau de Risque Non Significatif".
Le bureau précise qu'une etiquette d'avertissement ne sera pas requise en dessous de ce seuil.
Largement au dessus du NRNS puisqu'une canette de coca contient entre 142 et 146 µg (145-153 µg pour Pepsi), Coca-Cola a décidé de changer sa recette et de remplacer le 4-MEI pour éviter d'avoir à poser un avertissement sur ses boissons. Un "cancer warning" pourrait décourager les consommateurs..
En Europe, la réglementation est beaucoup plus souple puisqu'elle requiert de ne pas dépasser 80 000 µg par cannette.
Pas de "cancer warning" imposé pour le niveau actuel, pas changement de recette en France.
L'association UFC Que Choisir décide néanmoins de ne pas en rester là et de saisir les autorités sanitaires pour faire la lumière sur les risques évoqués par le CSPI. 
Le centre pour la science dans l'intérêt public, qui est à l'origine de cette affaire, a effectué des tests en laboratoires sur les gammes light et non-light des boissons de Coca-Cola et Pepsi-Cola.
Ce sont les conclusions de ces tests qui ont mis en évidence un niveau de 4-MEI bien au dessus du seuil défini par la réglementation californienne et le CSPI impute à son utilisation un certain nombre de cas de cancers aux Etats-unis.
"De nouvelles analyses chimiques montrent que le Coca-Cola, Pepsi-Cola contiennent des niveaux de 4-MI élevés.[..] Les formes carcinogènes (NDK : cancérigènes) de l'ammonium ou sulfite d'ammonium sont utilisées pour fabriquer un "colorant caramel" qui donne à ces sodas leurs couleurs brunes distinctes".


Michael F. Jacobson, directeur exécutif du CSPI, déclare que "Coke et Pepsi, avec le consentement de la FDA, exposent de manière inutile des millions de consommateurs américains à un produit chimique qui provoque le cancer" avant d'ajouter que "la coloration est cosmétique, n'ajoute rien au goût du produit".
Par ailleurs, pour l'agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux, ce produit de synthèse ne deviendrait cancérigène qu'à partir d'une consommation de 1000 canettes par jour.
Quand bien même ce chiffre humainement impossible, la consommation excessive de sucre est l'un des principaux coupables de l'augmentation des maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, l'obésité, le diabète et les cancers.
Si la question n'a pas encore été tranchée par les scientifiques, toujours est-il que Coca-Cola a indiqué qu'il allait changer sa recette en Californie pour éviter d'avoir à afficher un avertissement sur ses boissons mais pas en France, où il n'est pas contraint par la réglementation européenne.
Apparemment toutes les boissons au cola sont concernées (comme Pepsi) ainsi que certaines bières et sauces au soja.

Si Coca-Cola ne dit pas par quoi il va remplacer cette substance, la compagnie affirme que le goût de la boisson restera le même. Ouf ! On se sent rassuré.

Affaire à suivre...

jeudi 8 mars 2012

Explication de la Sourate Al Ikhlass par le Sheikh Mohammed Al-Arifi [video]

Explication de la Sourate Al Ikhlass (112) par le sheikh Mohammed Al-Arifi :




avec sous titres en français :

mercredi 7 mars 2012

Gaza au bord de la crise humanitaire

Depuis près de trois semaines la bande de Gaza subie de longues coupures de courant en raison d'une pénurie de carburant qui d'habitude fait fonctionner sa centrale électrique.
Cette crise énergétique qui prive les gazaouis d'éléctricité pendant la majeure partie du temps menace de se transformer en crise humanitaire.


Les origines de la crise
Depuis 2007 la bande de Gaza est l'objet d'un blocus accru en rapport avec l'accession du Hamas au pouvoir.
Ce blocus imposé par Israël et l'Egypte, principaux partenaires de Gaza, se traduit évidemment par de lourdes conséquences économiques.
Dans le même temps les transferts de fonds aux autorités locales de la part de bailleurs internationaux ont cessé rendant difficile l'exercice des dépenses publiques.
Selon la Banque mondiale 95% de l'activité industrielle a été stoppée avec pour conséquence une importante augmentation du chômage.
En 2009 et selon l'Ocha, le chômage atteint 42% de la population active (30% pour les jeunes) et 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Cette même année l'asphyxie prend un tournant énergétique avec une interruption de la livraison de carburant par Israël.
Si le blocus s'opère des deux côtés de la frontière gazaoui, du côté egyptien le transit du carburant s'organise tant bien que mal par voie de tunnels. Mais ce seul moyen de contrebande ne suffit pas pour procurer des produits en quantité plus grande avec de meilleurs prix.
La dernière tentative d'apporter aux gazaouis de la visite sur son sol, des biens et du réconfort a été entreprise par la flotille de la liberté fin mai 2010 avec le résultat qu'on connait.
Les aléas de la politique internationale et les disputes internes allongent les crises pendant que l'isolement de la bande de Gaza continue.
Depuis plusieurs semaines l'interruption du transit de carburant par tunnel depuis l'Egypte a provoqué une pénurie qui plonge la bande de Gaza dans de longs black out avec des conséquences néfastes sur la vie de ses habitants et sur l'économie locale.


Près de 30% de l'electricité à Gaza est fournie par l'Egypte et Israël
L'unique centrale de Gaza qui a besoin de plus de 400 000 litres de carburant par jour pour pouvoir fonctionner a fermé le 14 février nous informe electronic intifada.
Le 18-19 février du carburant aurait transité par un tunnel en provenance d'Egypte mais la quantité reste insuffisante pour redémarrer la centrale.
Avec 120 MW fourni par Israël et malgré tous les efforts pour importer le précieux carburant depuis l'Egypte le compte n'y est pas.
L'incapacité de l'unique centrale (privée) dans l'enclave palestinienne à fonctionner représente un déficit d’énergie aux alentours de 70%.
L'offre trop faibles des deux partenaires/bloqueurs de Gaza ne permet pas de rétablir un niveau de production électrique correcte ou de combler les besoins de la population qui dispose de 6 heures d'électricité par jour.


Les gazaouis essaient de s'adapter aux difficultés
Ne pouvant fonctionner que quelques heures par jour les réfrigérateurs deviennent inutiles aussi bien chez les particuliers que chez les commerçants.
Les étudiants qui ont besoin de lumière et d’électricité notamment pour pouvoir accéder à internet étudient au rythme des reprises et des coupures de courant.
"Pour s’y adapter, les gens ont dû changer beaucoup d’aspects de leur vie quotidienne ; certaines familles modifient leur horaire de sommeil pour qu’il coïncide avec les coupures ; des lycéens et des étudiants restent éveillés à toute heure pour profiter des quelques heures de connexion au réseau."
Encore dans la saison hivernale les gazaouis essaient de se chauffer et de préparer leurs repas avec du kerosène tout en faisant attention car là aussi la ressource est limitée.
Pour Ali Al-hayik, le responsable de la Fédération des Industries de Gaza, l'économie locale a essayé de maintenir le niveau d'emploi mais elle est assaillies par les désastres à répétition incluant le blocus israélien et leurs opérations militaires (NDK : dont le massacre de Gaza 2008-2009).

La situation des hôpitaux est très préoccupante
Les hôpitaux ont plus que jamais besoin d'électricité pour faire fonctionner les machines nécessaires pour soigner les patients. 
"Le Directeur des relations publiques, Ashraf Al-Qudra, a dit que la vie de 80% des patients était en danger, y compris celle de 100 bébés en couveuses et de 404 patients dont le traitement nécessite des équipements constamment alimentés en électricité."
Même constat pour l'adjoint du ministre de la santé pour qui les situations les plus critiques nécessitent de trouver une solution au plus vite .
"Les nurseries, les services de soins intensifs, les salles d'opérations sont sévèrement affectées. La crise devient dangereuse pour les plus vulnérables."
Avec le prolongement de cette de crise ce sont tous les hôpitaux qui seront bientôt hors d"état de marche.
"Si la centrale ne reprend pas dans les prochains jours certains hopitaux vont se retrouver sans électricité" prévient Mahmud Daher qui est responsable en charge de l'Organisation Mondiale de la Santé à Gaza.



Des disputes internes
Selon reuters la crise est entièrement la faute du Hamas qui mêle une pression fiscale inadéquate avec un refus de nouer un contact politique avec l'Autorité palestinienne pour trouver des solutions.
En 2006, le Hamas fraîchement élu dans les territoires palestiniens est entré en conflit avec le Président palestinien Mahmoud Abbas.
S'en est suivie une lutte sur fond de guerre civile pour le contrôle de la bande de Gaza qui s'est finie 18 mois plus tard en faveur du Hamas.
Selon un officiel d'une NGO (qui souhaite garder l'anonymat), la crise vient du fait que le Hamas refuse d'acheter le carburant chez l'Autorité palestinienne via Israël.
De plus, pour se procurer des revenus le Hamas lèverait des taxes sur les produits qui entrent sur le territoire gazaoui qui se répercutent sur la population et les entreprises locales. 
Une population qui fait de plus en plus ressentir son mécontentement et qui pourrait bien le manifester dans les urnes si des élections avaient lieu. A moins que le couvercle ne saute... souligne l'article de reuters.


Une politique internationale peu favorable à la Palestine
Le problème de la Palestine a intégrer des instances internationales et de trouver des partenaires politiques et économiques est d'autant plus difficile que les Etat-Unis et Israël s'y opposent.
Lors de la dernière tentative de réconciliation du Hamas et du Fatah en Egypte, Les Etats-Unis ont prévenu qu'un tel accord remettrait en cause le processus de paix avec Israël.
En parallèle, les services egyptiens avaient été prévenu par George Mitchell, l'envoyé spécial U.S au Moyen-Orient, qu'un accord en contradiction avec leurs principes ne serait pas accepté.
Lorsque la Palestine a voulu et a réussi à intégrer l'Unesco, l'organisation s'est vue imposer une coupe budgétaire énorme par les Etats-unis et Israël en réponse à sa prise d'initiative .
Les mystères de la masse monétaire américaine et la crise de la dette ne semblent pas altérer la résolution des USA à faire preuve de moins de générosité.
Lorsque le jeudi 3 novembre 2011 l'Organisation des nations unies pour l'éducation décide de donner le statut de membre à part entière à la Palestine il s'en est suivi des mesures à l'encontre du peuple palestinien aussi.
Israël gèle le transfert de fonds qui représentent 50 millions de dollars par mois au titre des droits de douanes et de TVA prélevés sur les marchandises à destination des palestiniens et qui transitent par les ports et aéroports israéliens.
"Il a également été décidé de geler à titre provisoire, jusqu'à ce qu'une décision définitive soit prise, les transferts de fonds destinés à l'Autorité palestinienne".
Les opportunités pour développer de nouveaux partenariat en plus d'une unité politique nationale sont difficiles à réaliser.
Mais pour la Palestine le cap reste le même selon son Ministre des Affaires Etrangères Riad Al-Malki : "Nous ne voulons pas dévier de nos efforts, car notre adhésion aux autres organisations internationales sera automatique dès que nous serons admis comme membres à part entière de l'ONU".


Un accord en passe d'être atteint avec l'Egypte et un envoi de carburant de la Croix Rouge pour les hôpitaux
Le Hamas fait dernièrement face à des difficultés liées à sa condamnation du régime syrien et de ses exactions lui faisant perdre des subventions accordées par l'Iran.
Dans le même temps la recherche de nouveaux partenaires ne se fait pas sans rencontrer de blocages et le mécontentement de la population locale envers le Hamas est croissant.
Ceci dit, un accord global aurait été conclu pour mettre fin à la crise de l'électricité dans la bande de Gaza selon le porte parole du Hamas Taher Al-Nunu.
La banques islamique de développement et les responsables egyptiens seraient parvenus à  un accord avec Ismail Henye le premier ministre de la bande de Gaza.
Le plan pour résoudre cette crise devrait se déployer en trois étapes :
-Les prix seront basés sur le prix international et le carburant sera transporté par des voies adéquates.
-La banque islamique de développement prévoit de financer un projet pour moderniser et accroître la capacité de la centrale électrique gazaoui de 40MW.
- la connection du réseau électrique de la de la bande de Gaza au réseau électrique egyptien et le passage du diesel au gaz
Toujours selon Al-Nunu l'Organisation de la Coopération Islamique contribuerait à hauteur de 32,5 millions de dollars (environ 24,5 millions d'euros) via la banque de développement islamique.
Enfin, ce jeudi le comité international de la croix rouge déclare envoyer 150 000 litres de carburant par le passage d'Abu Karam au ministère de la santé à Gaza. 
Cet envoi est effectué pour assurer le fonctionnement des hôpitaux pour les dix prochains jours.



vendredi 2 mars 2012

The Gmail Man ! Une satire signée Microsoft


Google est sous les feux de la critique depuis l'annonce de sa nouvelles politique de confidentialité entrée en application ce jeudi.

Des services tels que Chrome et Google Docs pour Android ont pour caractéristique de ne plus conserver vos données sur l'appareil que vous utilisez mais sur le Cloud.
La firme de Mountain View espère en même temps pouvoir utiliser ces données de manière à mieux cibler les publicités, attirer plus d'annonceurs et se tailler la part du lion.
En effet, depuis jeudi lorsque vous utilisez l'ensemble des services web de Google vos données sont stockées en un même endroit.
Cette pirouette technologique permet d'avoir des applications plus utiles pour l'internet mobile et Google souhaite s'en servir pour dresser un meilleur profil de l'utilisateur à des fins commerciales.
Seulement, elle passe aussi par une intrusion dans la vie privée qui n'est pas au gout de tout le monde et à juste titre plusieurs voix s'élèvent contre cette manière de faire.
Au départ, Apple suivi de Microsoft ont accusé Google de contourner les sécurités de leurs browsers pour laisser des applications tierces opérer à l'insu de l'utilisateur.
L'affaire a ensuite inquiété plusieurs états américains dont la Californie qui était à l'avant poste de ce genre de problèmes.
La procureur de l'Etat de Californie, Kamala Harris, avait entamé depuis 6 mois déjà des discussions sur la protection des utilisateurs d'applications pour aboutir récemment à un accord entre les 6 géants de la Tech.
La procureur avait même indiqué qu'en cas d'infraction "nous pouvons intenter un procès et nous le ferons".
Outre la menace d'un procès qui pourrait coûter chers aux compagnies qui violent la confidentialité des utlisateurs, Google essaie de son côté de rassurer sur ses intentions.
Particulièrement en se distinguant au prochain CanSecWest avec des récompenses plus généreuses pour améliorer la sécurité de son produit phare Chrome.
Mais si sur le plan des innovations Google fait un travail remarquable c'est sa politique marketing basée sur l'intrusion qui lui vaut aujourd'hui de générer des inquiétudes.

Et c'est en effet assez pour inspirer à Microsoft une satire qui, au passage et sans être naïf, est aussi une pub gratos pour Office 365.
Une vidéo qui apparemment circulait en interne dans la compagnie et qui a fini par tourner sur le net.
Au regard de la vulgarité du quiproquo mis en scène il vaut mieux que si peu de délicatesse ne fut pas destiné volontairement au grand public. On a déjà du mal à comprendre que ça l'est entre collègues.

On y découvre The Gmail Man, le facteur du net dépeint par Microsoft, qui lit le courrier de tout le monde (même vous) et qui se mêle de vos affaires sans parfois même réellement comprendre quelque chose à votre discussion.
Si le fait que ce facteur passe complètement à côté de la plaque de votre discussion c'est un peu rassurant.
Mais ça n'en reste pas moins une invasion du type des prospectus publicitaires qu'on reçoit par tonnes dans nos boîte à lettres et qui sont sans réel intérêt pour nous.

Alors est-ce que cela correspond à la réalité future d'un tel virage entrepris par une compagnie comme Google ?

L'ironie : J'ai découvert cette vidéo sur un article du Washington Post.
Comme je suis sous Windows 8 Preview, flash fonctionne mal avec Chrome et je me suis rendu sur la page en question avec Internet Explorer.
J'ai du regarder une pub sur une compagnie américaine spécialisée dans l'extraction, le transport et la transformation du pétrole avant de pouvoir visionner la vidéo en question. Et après un reportage sur le japon une pub pour que le Congrès américain vote la transportation bill juste avant une vidéo avec un discours d'Obama.
Vu le contenu de la pub je suis sur que je me suis pas fait traquer par IE.

bref, même quand elle est pas ciblée, pub is everywhere.

La vidéo sur youtube :




On apprécie le kitch de la vidéo, le côté abruti du personnage et aussi le fait que Microsoft est capable d'humour.
un petit moment amusant qui nous montre un Microsoft visiblement soucieux de la vie privée des utilisateurs.
Concernant le message on est pour, on est contre ou partagé. C'est selon.

jeudi 1 mars 2012

Un arrêt cardiaque pendant l'acte sexuel plus probable pour les hommes qui trompent leurs femmes


"Généralement parlant, l'acte sexuel est sans danger pour le coeur. Il est même possible que ça soit bon pour vous. Mais certaines personnes meurent de crises cardiaques ou d'arrêt cardiaques soudain pendant le sexe. Et la quasi-totalité de ces personnes sont des hommes plus âgés trompant leurs femmes avec des femmes plus jeunes dans un cadre peu familier."

Matthew Herper qui est tombé sur ce fait en lisant le livre Heart 411 : The Only Guide To Heart Health You'll Ever Need a décidé d'interroger les deux auteurs Marc Gillinov et Steven Nissen pour plus d'éclaircissement.

Dans un article paru dans Forbes il publie la réponse et les preuves que les deux auteurs lui ont apportés.

Pour Marc Gillinov et Steven Nissen  "les hommes souffrant de maladie cardiaque d'origine coronarienne doivent suivre les règles. Quand des crises cardiaques surviennent pendant ou après l'acte sexuel, cela implique presque toujours des hommes plus âgés engagés dans des liaisons extra-conjugales avec de jeunes femmes. Pour ces hommes, il serait plus sûr de rester à la maison et de brûler l'excès d’énergie sur un run trainer au sous-sol".

Les preuves avancées proviennent des données d'un énoncé scientifique de la American Heart Association :

Dans les rapports d'autopsie de plus de 5559 cas de mort soudaine, (0,6%) sont arrivées pendant l'acte sexuel. Deux autres études d'autopsie rapportent des taux faibles (0,6% à 1,7%) d'une mort soudaine liée à une activité sexuelle. De ces sujets qui sont morts pendant l'acte même, 82% à 93% sont des hommes, et la majorité (75%) était en activité sexuelle extra-conjugale, dans la plupart des cas avec une partenaire plus jeune dans un cadre peu familier et/ou d'un excès de nourriture ainsi qu'une consommation d'alcool excessive. L'augmentation du risque absolu de mort soudaine associé à 1 heure additionelle d'activité sexuelle par semaine est estimé à <1 pour 10 000 personnes-années.

Lui joignant en complément un papier sur l'association de l'activité physique et sexuelle épisodique avec le déclenchement d'un évènement cardiavasculaire aigu.

Si la mort soudaine d'origine cardiaque lors d'un acte sexuel reste extrêmement rare (0,6% à 1,7% selon les études), l'affirmation sur l'activité sexuelle extra-conjugale est vraie (75% surviennent dans le cadre d'une relation sexuelle adultérine dont 82% à 93% d'hommes).